Récemment primé au Hilton hôtel à Yaoundé devant un parterre de personnalités de la République, Docteur Hopson nous livre ici quelques secrets pour vivre longtemps et rester toujours jeune, de même qu’il saisit l’occasion du micro qui lui est tendu pour revenir sur ses projets à venir. .
Dr Hopson, vous avez été primé récemment et très exactement le 3 décembre 2021 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, c’était le prix de l’excellence scientifique qui vous a été décerné à l’occasion des Awards de l’Avenir par un groupe des éditeurs de presse. Pouvez-vous revenir sur les circonstances de cette cérémonie ?
Ce fut une cérémonie grandiose en raison de la trame des personnalités qui ont fait le déplacement et la qualité des lauréats. J’ai ainsi eu le grand honneur de recevoir le prix de l’Excellence scientifique. C’est un prix qui me va droit au cœur mais je suppose que cela représente un travail qui a été abattu, en dépit du fait que je ne me bats pas pour attendre une récompense. J’ai été appelé par les organisateurs qui m’ont demandé de me rendre à Yaoundé le 3 décembre et c’est ce que j’ai à l’effet de recevoir cet Awards qui rentre dans le cadre de nombreux autres prix que j’ai déjà reçus. Je l’ai reçu avec beaucoup de responsabilité parce que cela a renforcé ma conviction que les objectifs que je me suis fixés il y a 20 ans, je dois les poursuivre. Le premier objectif est de permettre à l’Afrique de s’affranchir sur le plan scientifique et sanitaire ; et le deuxième objectif c’est d’amener le Cameroun et l’Afrique à un autre niveau de développement sur le plan de l’éducation, car l’éducation et la santé sont deux clés du capital humain, avec un capital humain compétent et prospère, nous pouvons atteindre une croissance optimale et il faut que nous mettions un accent particulier sur l’éducation et la santé. J’ai accepté cet Awards avec beaucoup de satisfaction ; je peux dire que tout s’est bien passé et c’est le fruit du travail abattu.
Avez-vous une idée des personnes qui vous ont décerné ce prix ?
Il s’agit du Repac, un regroupement des patrons éditeurs de presse et la Cacom qui est une Agence de communication dirigée par Zéphirin Koloko. Mais je peux vous qu’en réalité je ne les connaissais pas avant. Et je me suis rendu compte qu’ils suivaient mes activités depuis fort longtemps. Ils ont suivi mon combat contre la Covid-19 et mes diverses interventions contre la vaccination au Cameroun, par ailleurs j’ai fait un travail antérieur sur l’Ebola et Cameroon Tribune était le seul titre à en parler à l’époque.
Dr Hopson vous avez combattu plusieurs maladies : Ebola, le vih-sida, le diabète, l’hypertension artérielle, le coronavirus ; la question c’est quel est l’objet de votre prochaine bataille ?
C’est une question très intéressante. Quelle est la suite ? Le combat est immense. Le drame de l’Afrique aujourd’hui c’est que nous croyons que nous sommes condamnés à la pauvreté et à la mort. La plupart des pays au sud du Sahara ont une espérance de vie d’à peu près 60 ans et ce n’est pas normal. Certaines personnes vont vous dire, non on ne peut pas contrôler la mort parce que c’est Dieu qui l’a décrété ainsi. Je leur réponds que Dieu n’a pas décrété que les africains doivent vite mourir. Dans d’autres pays en Occident l’espérance est de 75, 80 ans. En Afrique c’est 50, 60 ans. Je me suis dit qu’il y a quelque chose à faire. Je me suis donc assigné la mission de créer des colonies des centenaires, c’est-à-dire permettre aux gens de vivre minimum 100 ans. Nous pouvons le faire aujourd’hui sur la base de nombreuses recherches menées depuis plus de quarante ans. Et cela se matérialise par le rajeunissement qui est son corolaire car quand on rajeunit on devient de moins en moins malade dans la mesure où on se sent plus fort et on est mieux aguerri.
Dr Hopson, pour rester dans le domaine de la santé mentale, y a-t-il une hygiène de vie à adopter pour vivre plus longtemps ?
Ce que je fais aujourd’hui c’est sur la base des recherches scientifiques. Et je dois vous dire que même aux USA cette discipline n’est pas encore vulgarisée dans les grands centres de recherche. Ces recherches sont appliquées sur des personnes et cela est en train de donner des résultats extraordinaires. Je peux vous donner mon exemple : cela fait plus de quinze ans je n’ai pas pris un seul comprimé. Et si vous m’avez vu il y a quinze ans vous allez vous poser la question de savoir comment se fait-il que ce monsieur n’ait pas vieilli depuis quinze ans. Et les gens me demandent quel est ton secret. Alors qu’est ce qui faut faire pour vivre longtemps ? De manière basique, il y a deux types d’informations que le corps reçoit : il y a les renseignements génétiques et donc des informations issues de l’Adn, et les informations que l’on reçoit dans son environnement, et c’est la manière d’agencer les deux types d’informations qui peuvent vous permettre de vivre longtemps ou non. Par exemple si vous avez des gênes qui sont dysfonctionnels pour une raison ou pour une autre telle que je vous parlais du stress, si vous subissez la mal nutrition ou vous prenez des sédatifs, il va de soi que vous n’allez pas bien vous portez et cela va accélérer votre processus de vieillissement. A ce moment vous devez harmoniser votre intérieur, tout comme vous devez faire attention aux informations que vous recevez de l’extérieur, car ce n’est pas tout ce que l’on reçoit comme information qui est bon pour nous. Les informations génétiques peuvent être comparées aux informations numériques, et celles de l’environnement comparées au disque vinyle : la moindre rayure d’une séquence de ces informations peut entrainer de dysfonctionnements. Ce qui est important de savoir c’est d’avoir la bonne information, cette bonne information provient de plusieurs facteurs : ça peut être l’environnement, l’hygiène, l’échec, la nutrition, etc. il y a donc plusieurs facteurs qui contribuent à la longévité. Il est possible d’inverser l’âge biologique ; par contre l’âge chronologique il est impossible de le changer. Celui-ci ne détermine pas votre longévité. Il est donc possible de réduire l’âge biologique et même l’inverser si l’on se rend même plus tard que l’on a fauté sur beaucoup d’années, l’on peut commencer à travailler sur cet aspect de notre personnalité. L’âge biologique est donc l’âge réel qui détermine votre longévité. Si vous commencer même tardivement à respecter un certain nombre de règles d’hygiène, de savoir vivre, de nutrition, vous commencer à bien dormir, il va de soi que vous allez améliorer voire réduire votre processus de vieillissement.
Quels sont vos projets dans le domaine du tourisme médical ?
Le tourisme médical est bien avancé et nous avançons à pas de géant. Nous avons deux sites qui sont presque prêts : un site à Limbe et un autre site à Edéa sur le long de la Sanaga. Nous y recevons des gens qui sont dans une situation critique, parfois des gens qui ont été déclarés incurables, nous sommes prêts à les recevoir dans nos sites et leur prodiguer les soins qu’il leur faut. On va pratiquer la médecine ortho-moléculaire, la médecine quantique, la médecine osmose, l’oxygénation du cerveau et du sang, tous les appareils y relatifs nous les avons déjà, et nous allons pratiquer la naturopathie. Avec le tourisme médical, il s’agit de créer un environ qui permet même à celui qui est dans le coma de se sentir bien. C’est une véritable révolution. Les centres seront admis même pour ceux qui veulent simplement se détendre et changer d’air. Nous avons un voyage qui est prévu. Nous attendons des américains qui viendront découvrir le Cameroun et ils seront là aussi pour le tourisme médical.
Pour vous faire attendre dans votre domaine de médecine naturelle et ortho-moléculaire, quels efforts faites-vous pour associer à d’autres confrères dans le but de faire corps et tenir un langage cohérent pour défendre votre métier auprès des pouvoirs publics, de telle sorte qu’ils pussent accepter cela à côté de la médecine conventionnelle ?
Déjà je suis membre du « Reprosan » qui est le réseau parlementaire pour la promotion de la médecine naturelle africaine, nous avons des réunions régulières avec l’honorable Gabriel Fandja et l’honorable Dr Mengue. Deux de nos membres ont été reçu hier pour la première fois par le ministre de la santé publique, qui a reconnu officiellement le rôle que nous avons joué dans la riposte contre la pandémie du covid-19. Maintenant il est question que cette reconnaissance soit suivie par des actes. C’est de cela qu’il est question. N’oublions que le marché du phyto-médicament s’élève aujourd’hui à près de 125 milliards de dollars. Et dans notre corporation nous nous retrouvons tous les mercredis pour définir ensemble notre profession et voir comment nous pouvons rassembler nos ressources pour pouvoir améliorer la qualité et la présentation de nos produits, trouver les marchés. D’ici 2050 le marché du phyto-médicament s’élèvera à 1000 milliards de dollars. Si seulement le Cameroun accompagne ces chercheurs avec un peu d’investissement sur chaque chercheur, c’est des rentrées de devises que nous aurons pour notre pays car les gens viendront de l’extérieur pour se soigner au Cameroun et nous pourrons exporter les produits.
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