De quoi s’agit-il ?
La médecine orthomoléculaire a été inventée par Linus Pauling, qui a reçu le prix Nobel de Chimie en 1957 et le prix Nobel de la Paix en 1962. Cette discipline a pour objectif de prévenir et de traiter les maladies en aidant l’organisme à préserver l’équilibre biochimique et métabolique des micronutriments (vitamines, minéraux, acides aminés, oligoéléments, anti-oxydants, etc.). Ces éléments sont indispensables au corps, mais il arrive que leur équilibre soit perturbé. On sait que l’alimentation joue un rôle essentiel sur la santé et que les micronutriments sont liés aux propriétés de différents aliments et régulent les voies métaboliques de l’organisme. En étudiant le cas clinique de chaque individu, la médecine orthomoléculaire vise à compenser les carences biochimiques et à neutraliser les effets toxiques permettant d’améliorer la qualité de vie du patient. Dans notre article intitulé « Micronutrition et micro-immunothérapie, le duo de choc », nous décrivons de manière plus détaillée les caractéristiques de l’approche nutritionnelle, son influence sur le système immunitaire et ses synergies avec la micro-immunothérapie.
Quels sont les professionnels qui utilisent ce type de médecine ?
Cette médecine regroupe plusieurs méthodes provenant de différents domaines de la santé et sont utilisées par de très nombreux professionnels : médecins exerçant dans diverses spécialités (généralistes, dermatologues, spécialistes en médecine du sport, etc.), pharmaciens, psychiatres, généticiens, nutritionnistes, etc. Leur point commun est d’étudier les conditions physiopathologiques et biochimiques impliquées dans l’apparition des processus qui ont entraîné l’état pathologique du patient et de mettre en place une stratégie de traitement à partir d’outils biomédicaux qui respectent l’intégrité cellulaire et le milieu interne.
Quelles sont les pratiques de la médecine orthomoléculaire ?
Lors des six plénières du congrès, les orateurs ont pu présenter plusieurs avancées sur des thématiques, comme par exemple le développement des techniques d’analyse génétique évaluant l’influence de l’absorption des nutriments sur la qualité du vieillissement entre les individus.
De nouvelles visions thérapeutiques ont été présentées sur des thèmes aussi variés que l’obésité, les toxines environnementales, le développement neurologique, l’activité physique, le vieillissement, etc.
Et le système immunitaire alors ?
De notre point de vue, l’atelier animé par le Docteur Mensah sur l’Immunométabolisme était particulièrement intéressant. Il a expliqué par exemple quelles sont les influences du microenvironnement cellulaire sur le fonctionnement du système immunitaire et sur la réponse immunitaire dans le cadre d’une infection. Les nutriments dont disposent les cellules du système immunitaire influent en effet sur leur capacité à mettre en marche différents programmes ou voies de signalisation cellulaires pouvant encourager la synthèse de molécules inflammatoires ou la dégradation de certains composants en obtenant de l’énergie.
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