Pionnier de la médecine ortho-moléculaire au Cameroun, Dr Hopson va recevoir le 3 décembre prochain le prix de l’excellence scientifique des mains du Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation. Il profite de cette occasion pour nous parler davantage de son concept de tourisme médical.
Dr Hopson, vous êtes dans une bataille contre les maladies dites incurables ; pouvez-vous nous en dire plus ?
En effet, c’est un combat que je mène depuis deux décennies déjà. Quand j’étudiais aux Etats-Unis, mon objectif était toujours de combattre les pandémies et les maladies dites incurables. Il faut comprendre que certaines maladies telles que le cancer, l’hypertension, le diabète sont considérées par bon nombre de personnes comme des maladies qu’on ne peut pas guérir. Sur ce point nous savons que l’hôpital essaye de gérer les symptômes ; et quand je dis hôpital, il s’agit de la médecine occidentale. En ce qui me concerne, je pratique une médecine basée sur les plantes et bien au-delà. Cet ordre de médecine a pour objectif d’éliminer les maladies à la racine. Elle a pour but de détruire les causes et éliminer les sources des maladies, plutôt que de manager les symptômes. Aujourd’hui, nous avons démarré une initiative qui va bientôt porter ses fruits : il s’agit d’un groupe de Noirs américains qui viendront au Cameroun pour découvrir cet ordre de médecine au travers d’un concept que nous avons nommé « Tourisme médical ». Ces personnes qui viendront au Cameroun feront d’une pierre deux coups : visiter le pays et trouver une solution de santé définitive à ces maladies dites incurables qui les tracassent tant ; vous êtes sans ignorer qu’aux Etats-Unis le taux de prévalence de l’obésité, l’hypertension, le diabète chez les populations noires est très élevé. Au-delà de ce qu’ils vont découvrir comme sites touristiques chez nous au Cameroun, comme rites et coutumes, faire des initiations, trouver des solutions permanentes à leurs problèmes de santé. Voilà ce que nous comptons faire d’ici le mois de décembre 2021. Avant cela il y aura un prix qui va être décerné le 3 décembre, un prix qui sera reçu comme un couronnement de tout ce que je fais dans la recherche des solutions aux problèmes de santé. Vous savez que ce n’est pas le premier, ce n’est le dernier mais cela marque un tournant décisif dans le combat que je mène depuis des années ; il sera reçu des mains du ministère de tutelle à savoir le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, Madeleine Tchuenté. Vous savez que mon combat consiste à faire de l’Afrique non pas un receveur de soins mais plutôt un fournisseur des soins de santé.
Ainsi donc vous voulez casser avec cette image qui est longtemps collée à l’Afrique, à savoir que les africains doivent recevoir les soins de l’Occident. Aujourd’hui votre combat est de dire que l’Afrique doit prodiguer les soins au monde et notamment aux occidentaux ?
En effet je l’ai dit il y a deux ans. J’ai dit que l’Afrique doit soigner le monde. Je le sais et je l’ai dit parce que cela a été prouvé sauf que le grand public ne le sais pas encore, les africains eux-mêmes ne sont pas encore conscients de cet état de chose. Toutes mes études menées en Occident, qui ne sont pas encore vulgarisées, prouvent que tous ceux qui vivent longtemps ont recours aux molécules naturelles. Et donc je dis, si quelqu’un veut vivre longtemps, qu’il oublie l’hôpital des Blancs car l’hôpital ne peut servir que lorsqu’il y a des urgences telles que les cas d’accident de circulation, une crise cardiaque, un Avc, et dans ce cas l’hôpital essaie de le maintenir, garder ses fonctions vitales en attendant que lui soit apporter les soins appropriés. En dehors de ces cas, je n’ai pas peur de le dire, l’hôpital est dangereux. Je l’ai d’ailleurs dit à maintes reprises, que s’approcher de l’hôpital c’est s’approcher de la mort. C’est le combat que je mène depuis plus de deux décennies et cela est entrain de porter ses fruits dans la mesure où de plus en plus d’africains et au-delà commencent à comprendre que c’est le seul chemin vers la longévité.
Parlant des maladies dites incurables, le Covid-19 peut-il être considéré comme une maladie incurable ?
Dans la mesure où on est entrain d’avoir recours aux vaccins comme solution alors tout le monde sait que le vaccin n’est qu’une solution provisoire, c’est-à-dire qu’on n’a pas encore trouvé des traitements appropriés. Le vaccin n’est pourtant pas la bonne voie parce que le vaccin n’est là que pour administrer l’immunité sélective alors que notre système immunitaire naturel est la plus grande pharmacie au monde. Les occidentaux le savent, même en travaillant dans leurs laboratoires, mais ils ne peuvent pas nous le dire, parce qu’une fois qu’on comprendra que c’est le système immunitaire naturel qui est plus fort, on ne fera plus recours aux vaccins. L’immunité du vaccin est d’abord éphémère, ce qui veut dire que cette immunité n’est pas définitive, tandis que l’immunité naturelle est atemporelle et établie sur un large spectre. Le vaccin anti-virus n’est spécifique qu’à un seul virus. Quand vous commencé à dépendre des molécules que les gens ont créé dans les laboratoires, vous allez dépendre de ces molécules seulement. Dès que vous commencez à prendre ces vaccins, votre système immunitaire naturel est mis en mode repos. C’est comme si aviez une attaque des agresseurs à domicile, au lieu de chercher à vous défendre, vous faites confiance à votre vigile dans la mesure où vous vous dites que vous l’avez recruté pour cela. Le vigile peut être atteint et il faudra que vous-mêmes, vous vous défendiez à ce moment ; c’est à cela que sert l’immunité naturelle et donc la défense naturelle est la meilleure défense. Tous les grands laboratoires le savent. Mais alors maintenant pourquoi les africains ne prennent pas leur en charge leur système de santé ? C’est ça la grande question.
Concernant le tourisme médical que vous organisez très prochainement, pouvez-vous nous renseigner davantage, notamment sur les différents sites et les conditions de participation ?
Nous avons une délégation de Noirs américains qui va arriver ; ils sont très panafricanistes, ils veulent connaître leurs origines, découvrir les sites touristiques, mais qui peuvent avoir par ailleurs des soucis de santé. Nous avons un site à Edéa, un autre site à Limbé, Nous avons un site à Douala et on va les faire découvrir les grands endroits de la ville Douala, on va les faire découvrir dans l’arrière-pays nos fleuves, nos chutes, les danses traditionnelles, les rites, les us et coutumes puisqu’on va les amener auprès de certains leaders spirituels dans certaines communautés qui vont les prodiguer certaines initiations, puis au niveau de notre cabinet nous allons leur faire certaines consultations puis leur donner des protocoles pour des cas de santé spécifiques. Il y en a qui sont obèses, certains sont diabétiques, d’autres sont hypertendus, il y en a qui ont eu le Covid-19 ou qui ont peur de l’avoir. Nous avons toutes les solutions qui pourront les satisfaire, ce qui fait qu’une fois rentrés chez eux, ils parleront davantage positivement du Cameroun pas seulement sur le plan tourisme, mais également sur le plan médical. Nous attendons une trentaine de personnes pour cette randonnée. C’est la deuxième expérience ; il y a eu une première mais celle-ci sera la plus approfondie. Il y aura une troisième randonnée parce que nous sommes en train de créer une plateforme sur la Sanaga. Pendant une semaine, on créera des conditions pour améliorer la santé des participants, notamment au niveau de l’alimentation, l’environnement, les exercices physiques ; c’est une troisième randonnée qui est en préparation et nous allons impliquer beaucoup de camerounais. Les conditions de participation seront celles d’un touriste qui veut s’offrir un séjour agréable et paisible dans une localité donnée, avec toutes les commodités qui vont avec.
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