Le Cancer : Une maladie à éradiquer que nous allons étudier en plusieurs parties.
Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules de l’organisme qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive.
Déréglées, ils finissent parfois par former une masse qu'on appelle tumeur maligne. Les cellules cancéreuses ont tendance à envahir les tissus voisins et à se détacher de la tumeur initiale. Elles migrent alors par les vaisseaux sanguins et les vaisseaux lymphatiques pour aller former une autre tumeur (métastase).
Les cancers rassemblent un ensemble de pathologies très diverses de formes et de conséquences, tout en partageant cependant systématiquement un ensemble très typique de caractéristiques quel que soit le cancer concerné.
Contrairement aux informations disséminées dans la littérature scientifique de la médecine allopathique occidentale la tumeur d’un cancer n’est pas nécessairement un cancer mais plutôt la manifestation du cancer.
Et si c’est le cas ne serait il pas plus judicieux de s’attaquer à la source du cancer et non à sa manifestation pour éviter des possibilités de métastases ?
Le pronostic dépend beaucoup du stade auquel est diagnostiqué un cancer. Dans les cas les plus graves, la survie du patient est menacée — en particulier le stade dit terminal implique que le patient est condamné à mourir des conséquences directes ou indirectes de son cancer à plus ou moins brève échéance. C'est pourquoi le dépistage du cancer doit être le plus précoce possible. Il est possible de guérir d'un cancer. Il est aussi possible d'avoir des récidives (parfois plusieurs années après), ou d'avoir un cancer peu agressif dont le traitement peut générer plus d'effets indésirables que de bénéfices pour le patient (par exemple, certains gliomes évoluent peu et peuvent ne jamais menacer la survie du patient bien qu'ils soient une éventuelle cause de troubles : le plus souvent des céphalées), d'où le maintien d'un contrôle régulier sur plusieurs années.
La prévalence des cancers varie fortement dans la population. Ce sont des maladies typiquement multifactorielles alliant terrain individuel et histoire/environnement personnel.
Dans le terrain on retrouve en particulier des mutations génétiques qui peuvent être héréditaires ou sporadiques — 31 localisations chromosomiques de mutation potentiellement cancéreuse s'expliquent par des mutations aléatoires et concernent les 2/3 de la variation du risque (et non pas les 2/3 des cas de cancers comme l'ont souvent rapporté les médias3), le reste se partageant entre facteurs environnementaux et prédispositions génétiques.
Des facteurs hormonaux, et épigénétiques sont possibles. Des études scientifiques concluent que seuls 5 à 10 % des cas de cancer sont uniquement attribués à des facteurs génétiques contre 25 à 30 % au tabagisme, 30 à 35 % aux régimes alimentaires (ex : alcoolisme, viandes trop cuites), 15 à 20 % aux infections, et 10 à 25 % à d'autres facteurs environnementaux (rayons ionisants, stress, activité physique insuffisante, pollution de l'environnement). Les recherches actuelles ont du mal à identifier des facteurs de risques uniquement liés à un facteur environnemental ou comportemental. Certaines études mettent par exemple en relief certaines prédispositions génétiques du cancer qui ne favoriseraient l'apparition de la maladie qu'en cas de facteur externe : les obèses diabétiques ne seraient pas tous égaux face au risque de cancer selon leurs gènes. Des études futures vont sans doute permettre de mieux comprendre l’interaction entre l'environnement et la génétique.
Plusieurs types de cancers semblent en augmentation. Si dans certains cas cette progression est liée à des facteurs de risque identifiés (tabac, alcool, polluants industriels reconnus cancérigènes, obésité, sédentarité, exposition au soleil), il est difficile dans certains cas d'attribuer à des facteurs précis l'augmentation observée. L'amélioration des outils de diagnostic et le vieillissement de la population expliquent une part importante de la progression de l'incidence de certains cancers. À l'inverse, une étude de l'Institut de veille sanitaire montre que les cancers de l'estomac, de l’œsophage (chez l'homme), du col de l'utérus et le lymphome hodgkinien ont régressé entre 1980 et 2000.
1.Terminologie et étymologie
Le mot cancer est apparenté au grec καρκινος, karkinos (« écrevisse »). Selon le livre sur la chirurgie du médecin de l'Antiquité, Paul d'Égine, ce nom aurait été donné par Hippocrate, parce que le cancer « a des veines étendues de tous côtés, de même que le crabe a des pieds » : la zone centrale arrondie de certaines tumeurs se prolonge par des ramifications en rayon, comme les pattes de ce crustacé. Paul d'Égine fait également référence à l'adhérence de la tumeur aux tissus voisins en ajoutant que le nom du cancer « lui vient, selon quelques-uns, de ce que quand il s'est emparé d'un organe, il ne le lâche plus, de même que fait le crabe quand il s'est attaché à quelque chose ».
L'oncologie (ou cancérologie) est la spécialité médicale qui étudie les cancers, leur diagnostic et leur traitement. Les oncologues ou cancérologues peuvent être spécialisés, comme les chimiothérapeutes ou radiothérapeutes. Les cancers sont de plusieurs types et la terminologie médicale est plus spécifique : tumeur maligne, néoplasie, néoplasme, polymitose, carcinome, etc. Dans la langue populaire, le cancer est désigné par des termes synonymes comme tumeur ou crabe.
2. Biologie
2.1 .Histologie
On retrouve dans tous les cancers les éléments histologiques suivants :
• une indépendance des cellules cancéreuses vis-à-vis des signaux qui stimulent normalement la multiplication des cellules ; • une insensibilité des cellules cancéreuses aux signaux et mécanismes anti-prolifératifs ;
• une capacité proliférative qui n'est plus limitée (croissance à l'infini, résultant souvent en néoplasmes) ; • la disparition du phénomène d'apoptose chez ces mêmes cellules cancéreuses, autrement dit une forme d'"immortalité" agressive aux dépens du malade (on utilise notamment des cellules HeLa pour immortaliser in vitro des lignées cellulaires) ;
• la régression ou dédifférenciation cellulaire vers une forme rappelant de plus en plus des cellules souches embryonnaires (comme si la cellule cancéreuse faisait le chemin inverse depuis l'état de cellule spécialisée/différenciée vers l'état de cellule œuf immature) ;
• une capacité anormale à susciter l'angiogenèse ;
• souvent l'acquisition d'un pouvoir invasif dans les stades avancés ; • des lésions dans les tissus environnants (nécroses), qu'il y ait ou non invasion tissulaire ;
• sauf dans de très rares exceptions (ex : cancer de la face chez le diable de Tasmanie, problèmes liés à une greffe...), il s'agit de cellules issues de l'individu touché par ce cancer (ce sont des cellules du soi).
C'est seulement si toutes ces caractéristiques sont réunies qu'il s'agit d'un vrai cancer, car il existe des hyperplasies tissulaires non-cancéreuse et même non-tumorales (exemple typique : les tissus cicatriciels présentent une surabondance de tissus conjonctifs, mais dont la nature n'est ni cancéreuse ni tumorale).
à suivre à la prochaine publication
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